Née à Bonnieux, Vaucluse, en 1803, Clémentine de Como créa dans tout le sud de la France, puis après trente ans, dans plusieurs villes de l’Italie naissante, des écoles pour instruire les filles de toutes conditions, qu’elle accueillait avec des méthodes pédagogiques novatrices. Dans son autobiographie, parue à Turin en 1853, qui se veut, comme l'indique son titre, le versant féminin des Confessions de Jean-Jaqcques Rousseau, elle parle de la condition féminine interpellant autant les mères et le système éducatif que les responsables politiques. Ce livre est aussi un témoignage personnel et historique qui raconte la période post-révolutionnaire, les bouleversements européens de 1848 et notamment la réunification italienne.
Françoise Mingot-Tauran est agrégée de Lettres, docteur en Littérature comparée et écrivain. Elle crée en 1983 les éditions Wallâda à vocation libertaire. Son travail a permis d'exhumer le texte de Clémentine De Como qui avait disparu des mémoires et des librairies. Maurice Mauviel est l'auteur d'une thèse sur le pluralisme culturel qui a fait l'objet d'une publication en 2011 : L'Histoire du concept de culture. Ses recherches portent notamment sur l'Italie : il a publié aux éditions Wallâda, une biographie de Giuseppe Beghelli, Un garibaldien niçois, ainsi que L'Incroyable odyssée d'Henri Sappia, Conspirateur niçois et agent secret sous le Second Empire. Des articles en français ou en italien et plus d’information sur son parcours ICI .
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